. La Henriade : divers autres poèmes et toutes les pièces apparentées à l'épicée. ir avec joie. La difcorde aufîi-tôt plus prompte quun éclair,fends dun vol allure les campagnes de lair. ]par-tout chez les Français le trouble & les armes U Préfentent à fes yeux des objets plis de charmes,son haleine en cent lieux reppand laridity •le fruit meurt en naissant dans fon genneinfedé;les chaussons rendus fourrure de la langue, le frit les affres en bâîffent ; et la foudre en épilations, qui gronde fous pieds, Semble annoncer la mort aux clochers effrayés. Un tourbillon la porte à c

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. La Henriade : divers autres poemes, et toutes les piéces relatives à l'épopée. ir avec joie. La difcorde aufîi-tôt plus prompte quun éclair, Fends dun vol allure les campagnes de lair. ]Par-tout chez les Français le trouble & les a armes U Préfentent à fes yeux des objets pleins de charmes, Son haleine en cent lieux répand laridité •Le fruit meurt en naiffant dans fon genneinfedé;Les épies renverfés fur la terre languiffent ;Le ciel sen obfcurcit, les affres en pâîiffent ;Et la foudre en éclats, qui gronde fous fes pieds , Semble annoncer la mort aux peuples effrayés. Un tourbillon la porte à ces rives fécondes , Que lEridan rapide arrofe de Ces ondes. Rome enfin fe découvre à fes regards cruels , -Rome jadis fon temple & leffroi des mortels yRome dont le deftin dans la paix , dans la guerre, Eft dêtre en tous les tems maîtreffe de la terre.Par le fort des combats on la vit autrefois , Sur leurs trônes fanglans enchaîner tous les rois :Lunivers fléchiffait fous fon aigle terrible:Elle exerce en nos jours un pouvoir plus paifible, w Ik. C^T^^^ç^ TT?) *3* & ILtn, f^^g&êê* kkua! 9° La Henriade On la voit * fous fon joug afTervir fes vainqueurs , Gouvernerles efprits, & commander aux cœurs;Ses avis font des loix , fes décrets font fes armes. Près de ce capitale où régnaient tant dalarmes, Sur les pompeux débris de Bellone & de Mars , Un pontife eft affis au trône des Céfars.Des prêtres fortunés foulent dun pied tranquileLes tombeaux des Gâtons & la cendre dEmile.Le trône eft fur îautel, & labfolu pouvoirMet dans les mêmes mains le fceptre & lencenfoir. Là , Dieu même a fondé fon églife naiffante , Tantôt perfécutée, & tantôt triomphante :Là, fon premier apôtre avec la véritéConduifit la candeur & la fimplicité.Ses fuccefTeurs heureux quelque tems limitèrent, Dautant plus refpectésque plus ils sabaifsèrent. Leur VARIANTES. * Il y avait : Elle a fu fous fon joug , &c.Lauteur s*aperçut que cela formait une cacophonie

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