. Gazette des beaux-arts . nes ilny avait eu que lAmmanati- et Jules Romainqui se fussent bien servis du rustique. Je lui ai dit que je prais plus cela que le corinthienquil avait mis dessus, quoique fort riche, par ce que dautres leusend pu trLouvre, mais non ce rustique qui, placé où il est, enrichitbeauputsch ordre de dessus. Jai dit que cette façade me semblant plus noir celle quil avait fait pour le vent du Louvre, et en ant jai ajoutéquon pourrai trouvera dire quel eût plus orné le derrière que le vent. 11ma réponse que son intention était que cette façade fût plus belle,
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. Gazette des beaux-arts . nes ilny avait eu que lAmmanati- et Jules Romainqui se fussent bien servis du rustique. Je lui aidit que je prisais plus cela que le corinthienquil avait mis dessus, quoique fort riche, par-ce que dautres leussent pu trouver, mais nonpas ce rustique qui, placé où il est, enrichitbeaucoup lordre de dessus. Jai dit que cette façade me semblait plus nobleque celle quil avait faite pour le devant du Louvre, et en riant jai ajoutéquon pourrait trouvera dire quil eût plus orné le derrière que le devant. 11ma répondu que son intention était que cette façade fût plus belle, étant audedans du Louvre et le côté des jardins ; quil fera le dedans de la cour plusriche et quil le doit être plus que les dehors de lun et de lautre côté.Nous avons été mou frère^ et moi aux Tuileries attendre M. Golbert qui y 1. Voir Gazette dès Beaux-Arts, t. XV, 2 période, p. 181 et 305. 2. Bartlielemi Ammiinati, architecte et sculpteur, né il Florence en 1511, mort en 1589. 3. M. de Cliambray.. 502 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. devait venir. Arrivé quil a été, nous lavons accompagné par tous les bâti-ments. Étant dans la galerie qui est au bout de la grande, il ma demandéce quavait fait M. le cavalier Bernin. Je lui ait quil a travaillé à la façadedu derrière du Louvre. Il ma demandé ensuite sil relevait autant que cellede devant. Jai dit que oui. Il a dit : « Elle ne sera donc pas bien. » Il sestenquis ensuite si le Cavalier a vu quelque chose de Mansart. Jai dit que non;quà Paris lon voulait quils eussent eu de grandes conférences ensemble, mais quils ne sétaient pas vus ; quil navait vu aucune chose à Parisque le Luxembourg, le Val-de-Grâce et les maisons des Jésuites; quil avaittrouvé le Noviciat fort beau ; que je lui avais aussi dabord fait voir la fon-taine des Innocents quil avait considérée fort longuement et trouvée extrême-ment belle. M. Colbert ma dit à cela que cétait une petite chose. Je lui aireparti quelle était
