. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biologie ; l'histoire naturelle. J. THOULET. LES EAUX ABYSSALES 507 Nous n'avons pas discuté l'origine des eaux froi- des des abîmes de l'Océan ; leur tempétempérature esl peut-être la consésuite d'un état d'équilibre re- monlant dans le passé jusqu'aux périodes géologi- ques antérieures. Qui saurait apprécier le rÃ'le que l'époque glaciaii'e, pays, relativement voi- sine, le si peut avoir joué dans l'ééconomie développement « thermique actuelle des mers ? L'eau du fond ne serait-elle pas une eau fossile comparal)le restaurant à la glace fossile qu'on retrouve i

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. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. J. THOULET. LES EAUX ABYSSALES 507 Nous n'avons pas discuté l'origine des eaux froi- des des abîmes de l'Océan; leur température esl peut-être la conséquence d'un état d'équilibre re- monlant dans le passé jusqu'aux périodes géologi- ques antérieures. Qui saurait apprécier le rôle que l'époque glaciaii'e par exemple, relativement si voi- sine, peut avoir joué dans l'économie thermique actuelle des mers? L'eau du fond ne serait-elle pas une eau fossile comparal)le à la glace fossile qu'on retrouve intercalée enti'e des couches de roche près d'une nappe au sein de laquelle ont lieu tous les phé- nomènes de la circulation océanique. La couche infé- rieure est la région du repos, l'autre la région du mouvement. L'épaisseur exacte de cette dernière, variable en divers lieux, esl inconnue quoique relativement faible : elle ne sera déterminée que par l'observation directe, qui fixera la profondeur de la zone subissant les alternatives climatériques du froid et du chaud, et qui est limitée par la sur- face de température constante. Là s'accomplissent, . Fig. 3. â Section de l'AUaiukiuc. Températures. du détroit de Behring '? De telles discussions ne reposent sur rien de précis el n'ont par conséquent aucun intérêt. La distribution actuelle des eaux est conforme aux lois de l'équilibre; la science n'a rien à voir en deçà . V Nous avons essayé de montrer que rien n'autorise encore à croire à l'existence d'une circulation ver- ticale profonde, caractérisée par un mouvement général des eaux de l'équateur aux pôles à la sur- face, en sens inverse sur le fond du lit de l'océan et remontant verticalement sous l'équateur afin de fermer le cycle. De sérieux motifs, au contraire, nous engagent à penser que l'Océan est occupé par une couche d'ea

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