. Les mystérieuses de l'amour divin : avec des réflexions morales, tirées de l'ecriture sainte & des saints peres . Outonner Scà anciens fruits CQS. O VJ 324 les Mypres et dans Pefté/c^eft-à-dire lorsquétant anime d*iine fain fer-veur, nous vous lançons à nos ëta-blirdans cette vertu^nouscommen-çons alors à goûter la douceur deiaire fruits 5 qui se trouve en tant que vous, et que les mépris ne se soient pas déplaints, en le regar-dant comme un bien qui se produit et qui se produit. Ceft en cette circonftance oàlame eft non
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. Les mysteres de l'amour divin : avec des reflexions morales, tirées de l'ecriture sainte & des saints peres . outonner Scà former Cqs fruits. O Vj 324 Les Mypres Et dans Pefté/c^eft-à-dire lorsquétant animez d*iine fainte fer-veur, nous travaillons à nous ëta-blirdans cette vertu^nouscommen-çons alors à goûter la douceur deiQs fruits 5 qui confifte en ce quellecommence à nous plaire , que leslouanges nous deviennent à char-ge, &que les mépris commencenca ne nous pas déplaire, en les regar-dant comme un bien qui nous effcpropre & qui nous appartient. Ceft en cette circonftance oàlame eft non feulement perfuadéedes avantages de cette vertu ^ maisquelle en eft encore pénétrée 5 par-ce que, comme il eft jufte que Dieuîiiette fa joye dans la gloire quoniuy rend , 6c qui luy eft due, il eftjufte auffi que nous mettions nôtrejoye dans qs mépris qu^on fait denous, & qui nous font dûs 5 & ceftce que le divin amour nous veutfaire comprendre par la conduitequil infpire à nôtre courageufe a-mante, a£n cjuepar ce moyen elleparvienne à la véritable grandeur. p3^2. de rjmour Divin, 325 VSPvî V?pv5 v;srP V3^ as v*v V?ïrv3 vi8^ V^F>3 X v^ LE LIVREDU DIVIN AMOUR. LE monde eft une efpece delivre que le Créateur expofe ànos veux , & où il nous invice devoir dans les créatures qui le corn-pofent autant de traits 6c dexpref-iîons de fa fagelTe , de fa grandeur, de fa puilîànce 6c de fa bonté. Mais, helas ! tous ces objets nefervent fbuvent quà nous diftraire, à fatisfaire notre curiofîté, 6c quaexciter nos paflions 5 tandis que nô-tre divin Maître ne nous en dé-couvre pas le fens, ny les confe-quences par le bénéfice de fa lumiè-re 6c de la grâce. Les Cieux, dit le Prophète, ra-content la gloire de Dieu, tous Çqsouvrages publient les merveilles defes perfections- mais ce beau fpecta-cle ne fert fouvenc qu*à nous lefaire méconnoître.La loi écrite ne nous rend guère unmeilleur office , pinfqae delle-mê-me elle ne peut giienr Tinf
