Nouvelle-géographie universitaire : la terre et les hommes . MDt toute blanche au fond de la gorge; ailleurs elle semble immobile etoire en de profonnons cuves; la roche elle-même, toujours humide, ssomber comme les parois dun puits. Du fond de cet abé®me, les voiles dela pierre cachent complaisant¨tement le ciel : on est comme perdu dans linlílé- 1 Semonov, MiUheilungen von Petermann, 1858; â Scvertzov, Ergà nzungsheft den zu Mittheï-lungen von Petermann, 1875;© Kostenko;© Kostenilütshün. 548 NOUVELLE GÃOGRAPHIE UNIVERSITÉ. Auteur de la terre. Cependant quelques parties de la gorge ont un aspect

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Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . ®t toute blanche au fond de la gorge; ailleurs elle semble immobile etnoire en de profondes cuves; la roche elle-même, toujours humide, estsombre comme les parois dun puits. Du fond de cet abîme, les saillies dela pierre cachent complètement le ciel : on est comme perdu dans linlé- 1 Semonov, MiUheilungen von Petermann, 1858; â Scvertzov, Ergà nzungsheft zu den Mittheï-lungen von Petermann, 1875; â Kostenko, ouvrage cilé. 548 NOUVELLE GÃOGRAPHIE UNIVERSELLE. rieur de la terre. Cependant quelques parties de la gorge ont un aspectmoins sinistre; les escarpements de granit offrent çà et là des terrassesdoù jaillissent des bouquets darbres, contrastant par leur verdure avec laroche nue : sur les pentes que néclaire jamais directement le soleil, ces arbres sont des pins, tandis que des sureaux et dautres arbustescroissent sur les déclivités tournées vers la lumière l. Le Tcharîn, qui est le plus grand affluent de lIli, est accompagné à N° 80. â DEFILE DE L AKTOGOl.. C Perron i : 000000 - Iâ 20 kll. louest dune autre rivière, le Tchilik, qui traverse aussi la région mon-tagneuse et la découpe en massifs distincts; mais lespace qui sétendentre les deux rivières est formé en grande partie, non par des groupes decimes, mais par une haute steppe, le plateau de Djalanach, dont laltitudeprésumée est seulement de 1200 mètres et qui contraste avec les montsenvironnants par son manque absolu de végétation arborescente, par lapauvreté de sa faune et de sa flore, semblables à celles des steppes basses. Les deux rangées parallèles de montagnes qui se développent au nord dubassin de lIssîk-koul portent lune et lautre la désignation, si commune 1 Severtzov, Voyage au Thian-chan (en russe). A.LA-TAOU TRANSILIEN. 349 dans les pays tartares, dAJa-taou, ou de « Monts Bigarrés ». Celle dunord est lAIa-taou transil

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